Vous souhaitez en savoir plus techniquement sur certains types de travaux, comprendre les normes de rénovation et leurs symboles ou réaliser certains petits travaux d’économie d’énergie vous-même ?
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Hotte
La hotte sert à évacuer vers l’extérieur la vapeur d’eau et les odeurs produites par la cuisson des aliments. Mais lorsque son ventilateur n’est pas en route, elle peut également être la source de l’entrée involontaire d’air froid (ou chaud) extérieur. Un système à clapet permet d’éviter ces courants d’air indésirables.
Les ventilateurs des hottes installées dans les cuisines sont souvent surdimensionnés, on veillera donc à régler la hotte sur la bonne vitesse. La plus grande vitesse n’est réellement utile que dans de très rares situations.
Des filtres encrassés diminuent les performances des ventilateurs et réduisent leur temps de vie. Il est donc important de les nettoyer régulièrement et de les remplacer si nécessaire.
Souvent les hottes sont à éclairage halogène. Les remplacer par des ampoules LEDS permet d’économiser de l’énergie.
Une hotte n’a pas pour vocation de contribuer à la ventilation du logement. Elle ne remplacera donc pas l’extracteur d’air qu’il faut, pour bien faire, prévoir dans la cuisine.
Four
La plupart du temps, le préchauffage n’est pas utile dans le cas d’un four multifonctions ou d’un four à air pulsé. C’est une consommation d’électricité ou de gaz inutile.
Le four peut être éteint avant la fin de la cuisson : la chaleur résiduelle permet de terminer la cuisson ou de garder les aliments au chaud.
Le mode air pulsé du four permet une chauffe plus rapide. Il fait donc gagner du temps et économiser de l’énergie (de l’ordre de 30%).
En cas de remplacement, comme pour tout appareil électroménager, le choix se portera de préférence sur un four appartenant à la meilleure classe énergétique, c’est-à-dire A : le plus efficace et le moins énergivore. On favorisera un four qui présente un mode air pulsé. Il peut également être utile de s’intéresser aux consommations associées aux modes de nettoyage automatique (pyrolyse, catalyse, hydrolyse, …).
Box internet
Une ‘Box Internet’ ne consomme pas énormément. En général, sa puissance lorsque les 2 réseaux Wi-Fi sont activés est de l’ordre de 12 W. Sa consommation énergétique annuelle est donc d’environ 105 kWh. Ce qui correspond à quelques 31.5-€ (prix du kWh = 0,30-€).
Il est néanmoins conseillé -quoiqu’en disent les fournisseurs d’accès internet- de l’éteindre lorsqu’on n’en a pas usage, c’est-à-dire la nuit et durant les absences, ainsi que de favoriser la connexion filaire lorsque c’est possible. En effet, ces bonnes pratiques permettent non seulement d’économiser de l’énergie mais également de limiter les pollution électromagnétiques.
Téléviseur
La plupart des téléviseurs sont équipés d’un mode « Standby ». Mais même dans ce mode, ils continuent à consommer quelques watts inutiles. En fait lorsqu’elle n’est pas utilisée, la télévision peut être complètement éteinte sans aucune crainte.
Si votre téléviseur n’est pas équipé d’un interrupteur intégré, branchez-le sur une prise munie d’un tel interrupteur.
Le téléviseur est souvent relié à nombre de périphériques (Home Cinéma, lecteurs de DVD ou BlueRay, console de jeux, …) qui ne nécessitent pas de rester allumés (ils ne doivent pas garder l’heure et/ou enregistrer) quand ils ne servent pas. Du coup, une bonne pratique est de brancher l’ensemble de ces appareils sur une multiprise équipée d’un interrupteur pour pouvoir couper leur alimentation d’un seul geste.
Un téléviseur consommant bien plus qu’une radio, énergétiquement ça n’a aucun sens de l’utiliser comme tel. Préférez l’achat et l’utilisation d’une radio DAB+ qui vous offrira a priori le même service.
Thermostat
Le thermostat pilote en général la circulation d’eau chaude dans les émetteurs du système de chauffage, et par conséquent l’allumage de la chaudière et sa consommation. Il fait partie de la régulation du chauffage au même titre que les vannes thermostatiques (voir article associé au radiateur).
La fonction première du thermostat devrait être d’assurer une forme d’intermittence au niveau du système de chauffage. Il est donc indispensable qu’on puisse y régler les consignes de température pour le jour et la nuit mais également le programmer (horloge) pour que la demande de chauffage ne soit active que lorsqu’il y a quelqu’un de présent.
En effet, toutes les études confirment que diminuer la température de consigne à 16 ou 17 °C (voire moins) pour la nuit et les courtes périodes d’inoccupation du bâtiment permet de réaliser de sérieuses économies de chauffage. En cas d’absence prolongée, la chaudière peut carrément être coupée ou le système de chauffage placé en mode hors gel.
La diminution de température de chauffage ne doit pas induire un refroidissement trop important de l’atmosphère intérieure du bâtiment. Il est donc essentiel que les murs présentent une bonne inertie thermique. Autrement dit qu’ils soient de bon accumulateurs de chaleur. Si ce n’est pas le cas, l’intermittence risque de créer un gros inconfort et de ne pas permettre d’économies conséquentes.
Le thermostat devrait idéalement se situer dans la pièce de vie la plus occupée, celle qu’on désire utiliser comme référence. Il doit être placé à l’abri du soleil, à distance des murs et menuiseries extérieures et loin des sources de chaleur.
Certains thermostats sont amovibles et peuvent être déplacés dans la pièce qui doit être la référence : la chambre de l’étudiant en blocus, le bureau lors qu’on télétravaille, …
Diminuer la température de consigne ‘jour’ du thermostat de 20 à 19 °C permet d’économiser de l’ordre de 7% sur sa facture de chauffage.
La mesure du thermostat n’est pas toujours totalement fiable, il peut donc être utile de la contrôler au moyen d’un thermomètre classique et d’effectuer les ajustements nécessaires au niveau de ses réglages.
Radiateur et convecteur
Les radiateurs et convecteurs sont les éléments d’émission de chaleur du système de chauffage central.
La transmission de chaleur peut se faire de trois manières dans les radiateurs/convecteurs :
• par conduction : contact direct entre l’eau chaude et le métal de l’émetteur et/ou entre le métal de l’émetteur et ses ailettes métalliques ;
• par convection : l’air circule le long des parois de l’émetteur et se réchauffe à leur contact ;
• par radiation : comme le soleil, le radiateur émet des ondes infra-rouges qui transmettent de la chaleur à l’air et aux surfaces de la pièce.
Les radiateurs sont conçus pour profiter des phénomènes de radiation et de convection alors que les convecteurs -comme leur nom l’indique- exploitent essentiellement la seconde. La convection peut être naturelle ou forcée (ventilateurs).
Il faut veiller à maximiser la transmission de chaleur à l’air ambiant. Il est donc essentiel de dégager l’espace devant et autour des émetteurs. Et surtout de ne rien placer au-dessus, pas même des rideaux ou des tentures qui auront en plus le fâcheux inconvénient de rabattre l’air chaud vers les fenêtres. Or celles-ci présentent souvent des défauts d’étanchéité à l’air, d’isolation et d’inertie thermique et seront dès lors des chemins privilégiés de pertes de chaleur vers l’extérieur.
Chaque année, au début de la période de chauffe, il est important de purger les radiateurs afin d’éliminer l’air qui a pu s’accumuler dans leur partie haute. La capsule suivante vous explique comment procéder : Comment bien purger ses radiateurs ? Carton Plein by Pari Energie
En cours de saison, il est utile de contrôler que les radiateurs chauffent toujours bien dans leur partie haute, simplement en y posant la main et en comparant sa température avec le corps de chauffe. Si ce n’est pas le cas, il faut à nouveau purger.
Si c’est le bas du radiateur qui est moins chaud que le corps de chauffe, alors c’est qu’il est emboué. Dans ce cas, une seule solution : retirer le radiateur du circuit de chauffage et le nettoyer en faisant passer de l’eau à travers.
Les radiateurs et convecteurs ont intérêt à être équipés de vannes thermostatiques. Le principe de ces vannes est de maintenir le flux d’eau chaude jusqu’à ce que la température de consigne soit atteinte dans la pièce et d’ensuite le couper.
Recommandations pour les réglages pièce par pièce :
Les personnes actives peuvent certainement diminuer de 1 ou 2 °C toutes ces consignes recommandées et ainsi économiser 7 à 10% sur leur note de chauffage.
Dans la pièce où se situe le thermostat, la vanne thermostatique doit être réglée au maximum. En effet, si la vanne est réglée sur une température inférieure à celle du thermostat, ce dernier commandera à la chaudière et/ou au circulateur de fonctionner en permanence car il n’atteindra jamais sa consigne. En revanche, il est à noter que dès que le thermostat déterminera que la pièce où il se trouve est à température, il coupera tout le système de chauffage et que plus aucune pièce ne sera alors chauffée.
Les radiateurs et convecteurs placés contre les murs extérieurs peu ou mal isolés chauffent ses derniers et, à travers eux, l’air extérieur. Il est donc intéressant de placer des réflecteurs derrière les radiateurs/convecteurs afin de limiter ce phénomène et de réaliser d’intéressantes économies. Pour savoir pourquoi et comment les placer, il y a des tutoriels disponibles sur internet dont : Pourquoi mettre des réflecteurs derrière ses radiateurs ? Carton Plein by Pari-Energie.
Téléphonie
La plupart des téléphones fixes consomment de l’électricité en permanence pour leur système d’affichage et leur mémoire. Les DECT (téléphones sans fils) consomment également pas mal d’électricité et sont également source de pollution électromagnétiques, ils sont donc à éviter. Il peut être intéressant de se poser la question de tout basculer sur la téléphonie mobile qui est de toute manière déjà utilisée par la plupart des membres de la famille.
Pour limiter la consommation électrique de son smartphone, il est bon de ne pas laisser les accès 4G/Wi-Fi/Bluetooth/Géolocalisation actifs en permanence et de faire attention au nombre d’applications ouvertes en même temps.
Le chargeur du smartphone a tout intérêt à être débranché dès que la batterie est chargée sinon il peut continuer à consommer (il chauffe) et son électronique peut être dégradée (durée de vie raccourcie).
Il existe des systèmes de charge munis de cellules photovoltaïques. Ils peuvent être intéressants dans certains cas.
Lave-vaiselle
Le lave-vaisselle est plus économique en eau, en produit et même en énergie que la vaisselle à la main !
Il est important de choisir un modèle adapté aux besoins du ménage : rien ne sert de disposer d’un lave-vaisselle qui tourne la majeure partie du temps à moitié vide !
Grâce aux produits de nettoyage actuels, une température de lavage de 40 °C environ suffit dans la plupart des cas. Pourquoi, alors, dépenser de l’énergie pour atteindre les 55 ou 60 °C ?
Lorsque c’est possible, on opte pour le programme «E», dit économique, qui limite la quantité d’eau et fonctionne à une température raisonnable.
Il est important que la machine soit le plus complètement chargée avant de la faire tourner (le mode 1/2 charge n’est pas beaucoup moins énergivore que le mode complet). D’un autre côté, il faut également éviter la surcharge et/ou de superposer des pièces qui risqueraient alors d’être mal lavées et d’exiger un second passage.
Pour optimiser le nettoyage, après le repas, la vaisselle est débarrassée des résidus de nourriture et de sauce à l’aide d’une spatule.
Les grandes pièces peu sales ayant servi en cuisine (passoires, bols mélangeurs, etc.) peuvent simplement être rincées et séchées sans passer par la case lave-vaisselle.
En cas de remplacement, le choix doit se porter de préférence sur un appareil appartenant à la meilleure classe énergétique, c’est-à-dire A : le plus efficace au niveau du lavage et du séchage et le moins énergivore.
Évier de cuisine
Quelques bonnes pratiques permettent d’économiser de l’eau au niveau de l’évier de cuisine :
• on évitera de laisser couler l’eau lorsqu’on ne l’utilise pas directement et on réparera toute fuite (jusqu’à 300 litres/jour) ;
• le robinet peut être muni d’un mousseur (réduction de l’ordre de 40%) ou d’un limiteur de débit ;
• l’eau utilisée pour rincer les fruits et les légumes peut être récupérée dans une bassine et utilisée pour arroser les plantes d’intérieur.
Micro-ondes
Selon certaines études, le four à micro-ondes permettrait de réaliser une économie de 75% par rapport aux fours traditionnels. Un micro-ondes utilisé au maximum de ses possibilités pourrait en définitive couvrir 3/4 des besoins culinaires quotidiens d’une famille de quatre personnes.
Pour dégeler des aliments, le four à micro-ondes est efficace. Néanmoins, si on est bien organisés, il est plus avantageux de mettre ses aliments à dégeler au frigo.
Pour chauffer de faibles quantités de liquide, par exemple une tasse de lait ou un verre d’eau, le four à micro-ondes est un moyen rapide et économique. Par contre, pour les plus grandes quantités, la bouilloire ou même la plaque de cuisson sera plus efficace.
Un plat dans lequel les aliments sont superposés les uns sur les autres cuit moins vite au micro-ondes que si les aliments sont bien
étalés. Autant le savoir.
Le four à micro-ondes chauffe uniquement les molécules d’eau, ceci explique que la cuisson peut être différente de celle obtenue en casserole ou au four ainsi que le fait que les aliments cuits au micro-ondes ont tendance à refroidir plus rapidement.
Le four à micro-ondes a certainement bien des avantages pour réchauffer des aliments déjà préparés, il est par contre moins évident à utiliser lors de la préparation de plats cuisinés à partir des aliments de base.
Plaques de cuisson
En cuisine, le principe de base est de ne chauffer que les aliments et pas ce qu’il y a autour.
La plupart des plaques de cuisson électriques (sauf par induction) présentent une inertie thermique qui garantit encore une température suffisante pour terminer la cuisson ou pour garder les aliments au chaud. On peut donc les éteindre quelques minutes avant la fin de cuisson.
L’idéal est de choisir la casserole ou la poêle qui dépassera de quelques millimètres le diamètres de la zone de chauffe afin que toute la chaleur soit bien transmise au fond du récipient. Il faut également veiller à ce que ce fond soit parfaitement plat et que la surface de chauffe ne soit pas encrassée sous peine de perdre jusqu’à 50% d’efficacité.
Poser un couvercle sur la casserole permet d’atteindre plus rapidement le point d’ébullition et d’économiser de l’énergie. Les marguerites et les cuiseurs vapeurs permettent de cuire plusieurs types d’aliments grâce à la vapeur produite dans le niveau inférieur. Ils permettent ainsi d’économiser de l’énergie.
Une casserole à pression permet de cuire beaucoup plus rapidement les aliments (40% à 70% de temps gagné). Si le temps de cuisson est réduit, l’énergie consommée l’est aussi. Néanmoins, le fait de surchauffer les aliments a également un impact sur leurs qualités nutritionnelles et leur concentration en vitamines et minéraux.
Pour diminuer la quantité d’énergie nécessaire à cuire les aliments, il est bon de les sortir du réfrigérateur un quart d’heure avant la cuisson.
Poêle à pellets ou à bûches
Parfois, une bonne flamme suffit à casser le froid, ou à chauffer la maison si celle-ci est très bien isolée.
2 combustibles principaux sont utilisés par les poêles à bois : les pellets ou les bûches. Comment choisir ?
⇒ aspect économique : les pellets comme les bûches sont généralement moins chers que les autres combustibles, ce qui peut réduire les coûts de chauffage. Entre les deux, les bûches sont souvent moins chères que les pellets ;
⇒ aspect pratique : si les bûches sont en général moins chères à l’achat, elles demandent de la manutention (il faut les ranger, et parfois les stocker si elles ne sont pas tout à fait sèches à la livraison) et l’allumage du poêle est manuel. Les pellets, quant à eux, sont secs à la livraison et transportables en sacs (qui peuvent rester lourds). Les poêles à pellets sont généralement automatisés, ils peuvent être programmés pour s’allumer et s’éteindre automatiquement ;
⇒ efficacité : en général, le rendement d’un poêle à pellets est meilleur que celui d’un poêle à bûches, à moins que vous n’optiez pour un poêle de masse, dont la combustion est plus complète que celle d’un poêle à bûches. Les cassettes (feux ouverts) sont à proscrire car leur rendement est très bas (ils consomment beaucoup de bois par rapport à la chaleur qu’ils fournissent), et les vieux poêles à bois sont à éviter également.
Quel que soit votre choix : pensez à …
- utiliser un combustible bien sec et de qualité (pas de bois peint ou vernis, de papier ou de carton, …) ;
- respecter les réglementations pour les prises d’air et la cheminée ;
- entretenir votre appareil et votre cheminée (entretien annuel obligatoire) correctement.
Et retrouvez tous les bons conseils pour un chauffage efficace, économe et écologique au bois-bûche sur le site de la campagne wallonne La maîtrise du feu.
Vitrage
Les menuiseries extérieures sont bien souvent un point faible au niveau de l’isolation du bâtiment. On estime qu’elles peuvent générer de l’ordre de 10 à 15% des pertes thermiques alors qu’elles ne représentent en fin de compte que peu de surface. Et ce, sans compter leur contribution aux infiltrations.
Avoir une fenêtre ou une porte vitrée présentant un coefficient de transmission thermique (Uw) faible est un des objectifs prioritaires après l’isolation du toit et des murs. Mais doit-on pour autant changer tout le châssis ?
Si le profilé est encore correct, présente une bonne étanchéité (éventuellement après remplacement de joints) et peut supporter un poids supplémentaire, on peut envisager de remplacer uniquement le vitrage. Autrement dit, de passer d’un simple vitrage à un double vitrage performant ou d’un ancien double vitrage à un actuel plus performant. Un survitrage fixe peut également être envisagé : on intègre une vitre dans le profilé à 6 mm environ de la vitre existante. On crée ainsi un équivalent à un double vitrage de performance moyenne. Ce type de survitrage nécessite en général un châssis en bois.
Dans certains cas, et particulièrement pour les façades classées ou d’intérêt architectural, un survitrage ouvrant peut s’imposer. Il s’agit alors de placer un support articulé indépendant de la fenêtre existante. Malheureusement, les économies d’installation ne seront pas vraiment au rendez-vous dans ce cas-là.
Une autre possibilité qu’il est parfaitement possible de réaliser soi-même est la pose d’un film isolant qu’on vient ‘coller’ sur chaque vitrage. Idéalement, ce film doit être remplacé chaque année pour garantir une efficacité optimale.
Réfrigérateur
Un réfrigérateur bien rempli est plus performant qu’un à moitié vide : il n’est pas utile de refroidir de l’espace inoccupé. Il est donc important de s’équiper d’un frigo de taille adéquate. Pour connaître la capacité utile, il suffit de compter environ 60 litres par personne avec un minimum de 150 litres par ménage.
Il faut éviter de placer le réfrigérateur à proximité d’un appareil chauffant (radiateur, cuisinière, four, lave-vaisselle) ou encore dans un endroit ensoleillé : il devra consommer plus pour maintenir une température intérieure suffisamment basse. Dans la même idée, on place de préférence le frigo dans une pièce peu chauffée.
Il vaut aussi mieux placer l’appareil à quelques centimètres du mur, afin que la chaleur générée à l’arrière (échangeur) puisse s’évacuer librement. Si le réfrigérateur est encastrable, des grilles placées de manière adéquate permettront la bonne circulation de l’air. Un conseil : vérifiez que c’est bien le cas car tous les cuisinistes n’y portent pas une attention particulière.
Il est recommandé de dépoussiérer l’arrière du frigo régulièrement pour que l’air circule bien et que l’échangeur thermique fonctionne de manière optimale.
La température interne idéale pour la bonne conservation de la plupart des aliment est de 4 à 5 °C.
On laisse refroidir les aliments chauds avant de les placer dans le frigo et on couvre les plats cuisinés afin d’empêcher l’humidité de s’échapper et de former du givre.
Le givre sur la paroi réfrigérante du frigo diminue fortement ses performances et augmente considérablement sa consommation.
Le joint de la porte est un élément crucial. Si l’étanchéité n’est plus bien assurée, le réfrigérateur doit compenser l’arrivée d’air ‘chaud’ à l’intérieur et crée plus de givre. Du coup, il surconsomme. Pour entretenir le joint, il suffit de le laver régulièrement. C’est l’occasion de le vérifier au moyen d’une feuille de papier: si elle est bien pincée par la porte, le joint est bon; si on peut la retirer facilement, le joint est à remplacer. Le joint est une pièce détachée courante qu’il est en général facile de démonter et remonter.
En cas de remplacement du réfrigérateur, le choix doit se porter de préférence sur un appareil appartenant à la meilleure classe énergétique, c’est-à-dire A : le plus efficace et le moins énergivore. Les frigos américains (même de classe A) sont à éviter, car ils consomment de l’ordre de 50% de plus qu’un frigo classique de capacité égale.
En cas d’absence prolongée (pendant les vacances par exemple), on débranche le réfrigérateur et on laisse sa porte entrouverte pour éviter la formation de moisissures.