Vous souhaitez en savoir plus techniquement sur certains types de travaux, comprendre les normes de rénovation et leurs symboles ou réaliser certains petits travaux d’économie d’énergie vous-même ?
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Aération naturelle
L’aération est indispensable au maintien d’un air intérieur sain et d’un taux d’humidité confortable.
En effet, l’air intérieur d’une maison est exposé à bien des sources de pollutions : les revêtements des murs, des sols, des plafonds et des meubles, les odeurs de cuisines, le CO2 émis lors de la respiration, les polluants issus des objets neufs, la dégradation de l’air due à l’utilisation d’appareils électroniques (ordinateurs, téléviseur, tablettes, téléphones, etc.).
Les taux d’humidité relative qui assurent le confort sont situés entre 35 et 65 %. Or, la plupart des activités humaines qui ont lieu dans le logement rejettent de l’humidité : la respiration des occupants, leurs activités physiques, cuisiner, le bain, la douche, la vaisselle, laver le linge et le sécher, …
Un air trop humide est source de condensation, qui peut générer des dégradations et des moisissures. Il est donc important d’évacuer cette humidité hors du logement.
Pour renouveler l’air, l’assainir et l’assécher, il suffit d’aérer. Même lorsqu’il pleut dehors, l’air extérieur est en général moins chargé en vapeur d’eau que l’air intérieur, ne serait-ce parce qu’il est plus froid.
Pour bien aérer, il suffit d’ouvrir en grand des fenêtres de part et d’autre du logement pour créer un bon courant d’air. On recommande deux périodes de 10 minutes sur la journée, idéalement matin et soir. Et, bien entendu, dans la mesure du possible, le chauffage est éteint durant ces périodes !
Est-ce qu’aérer ainsi refroidit l’intérieur et coûte cher en chauffage ? Pas réellement. En effet, si ces 2 périodes de 10 minutes ont pour effet de remplacer une partie de l’air chaud intérieur par de l’air extérieur plus frais, l’essentiel du logement (les murs, les meubles et tous les objets) garde sa température (inertie thermique). Du coup, l’air plus froid sera très rapidement amené aux températures de consigne sans grande consommation de chauffage.
Il est aussi à noter qu’un air sec est plus économique à chauffer qu’un air humide car l’eau contenue dans l’air est infiniment plus gourmande en énergie que les gaz qui le composent. Remplacer l’air vicié et humide par un air plus sain et plus sec permet donc en réalité d’économiser du chauffage.
La gestion des entrées et sorties d’air peut se faire via une ventilation mécanique plus ou moins contrôlée. Ces sujets sont traités dans d’autres balises.
Températures de confort
La température de confort est différente selon l’usage de la pièce. Il est donc important de pouvoir donner des consignes de température différentes pour les différents endroits de la maison.
Ceci est possible grâce aux thermostats directement associés aux appareils de chauffe ou aux vannes thermostatiques placées sur les radiateurs/convecteurs du chauffage central. Le principe de ces vannes est de maintenir le flux d’eau chaude jusqu’à ce que la température de consigne soit atteinte dans la pièce et d’ensuite le couper.
Recommandations pour les réglages pièce par pièce:
Les personnes actives peuvent certainement diminuer de 1 ou 2 °C toutes ces consignes recommandées et ainsi économiser 7 à 10% sur leur note de chauffage.
Il est important que les vannes thermostatiques ne soient pas trop influencées par le corps de chauffe. Il est donc conseillé de les placer à l’air libre (pas dans un caisson ou derrière des tentures) et en position horizontale (éloignement du radiateur).