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FAQ
Foire aux questions

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  • Lambda, R et U

    Lambda, R et U sont les paramètres qui permettent de mesurer les performances thermiques d’un matériaux et d’une couche de ce matériaux.

    Le lambda (λ) est le coefficient de conductivité thermique. Autrement dit c’est le paramètre qui mesure la facilité avec laquelle la chaleur traverse un mètre du matériau sous l’effet d’une différence de température (W/m.K). Plus la valeur du λ est petite plus le matériau est isolant.

    R représente la résistance thermique d’une épaisseur donnée (ε) du matériaux. Elle se calcule à partir de l’épaisseur et du lambda de matériaux: R = ε / λ.  Plus la valeur de R est grande plus la couche de matériaux est isolante et résiste au passage de la chaleur.

    U est le coefficient de transmission thermique d’une épaisseur donnée (ε) du matériaux. Autrement dit la mesure de la facilité avec laquelle la chaleur se transmet au travers de la couche de matériaux. U = 1/R et plus sa valeur est petite moins la couche laisse passer la chaleur (plus elle est isolante).

  • Uw, Ug et g

    Uw, Ug et g sont les paramètres qui permettent de caractériser les performances thermiques d’une fenêtre.

    Uw est le coefficient de transmission thermique de la fenêtre dans son ensemble, vitrage et châssis.
    Ug est le coefficient de transmission thermique du vitrage.

    Plus les valeurs de Uw et Ug sont petites, plus la fenêtre est performante d’un point de vue thermique.

    g est le facteur solaire du vitrage. Il indique sa capacité à laisser passer les rayonnement solaires (lumière visible, infrarouges et UV). C’est un paramètre important a prendre en compte pour évaluer les gains solaires: les quantités d’énergies lumineuse et thermique gratuites mais également les risques de surchauffe en été.
    Un vitrage avec un g de 0.8 laisse passer 80% de l’énergie solaire.

  • Audit: quelles contraintes ?

    Depuis juillet 2023, les contraintes associées à l’audit ont été assouplies.
    Il n’y a plus obligation de suivre l’ordre des travaux indiqué dans le rapport d’audit, ni de se limiter aux matériaux et techniques de mise en œuvre préconisés. Il n’y a plus non plus l’obligation de faire établir un changement de priorité, valider un changement de matériaux ou technique de mise en œuvre ou de faire approuver chaque étape (et en particulier celles faites en autorénovation) par l’auditeur.
    Le maître d’ouvrage est donc beaucoup plus libre dans son projet. Ce qui signifie également qu’il est également plus responsable des malfaçons potentielles.
    Attention que, très logiquement, l’obligation de mettre en ordre le bâtiment au point de vue salubrité et sécurité reste bien d’application.

    Malgré ces assouplissements et la possibilité de primes sans audit, l’intérêt de l’audit reste entier. En effet, vous bénéficiez d’une analyse objective de votre bâtiment,  de l’accès à des primes plus importantes et sur plus de type de travaux, de conseils professionnels et d’une vue pertinente quant à la succession de travaux à effectuer et, éventuellement, d’un certificat PEB mis à jour. Bref, pour tout projet de rénovation énergétique un peu ambitieux, l’investissement en vaut le coup.

    L’audit fixe les travaux qui peuvent faire l’objet d’une prime. Il peut donc être intéressant en cas de changement d’idée de demander une modification de l’audit pour y inclure de nouvelles surfaces ou de nouveaux travaux. Mais attention, ces modifications doivent être faites avant la première demande de prime. Après celle-ci, seul un nouvel audit complet donne accès aux primes sur de nouveaux travaux.

  • Les 2 systèmes de primes

    Depuis septembre 2022 deux régimes de primes coexistent en Région wallonne.
    Le premier va de paire avec un audit énergétique et porte sur la plupart des travaux de rénovation (de salubrité comme énergétique) ainsi que sur le placement de systèmes (chaudière, ECS, ventilation…)
    Le second donne accès à des primes sans passer par un audit énergétique. Il porte sur  la plupart des travaux associés à la toiture et un ensemble de travaux de salubrité ou d’amélioration énergétique. Ces derniers doivent faire l’objet d’une facture inférieure à 6.000-€. Dans ce système de prime un certain nombre de travaux peuvent être effectués par le demandeur et un autre panel de travaux est soumis à l’approbation d’un estimateur de la Région wallonne.

    Le régime de primes avec audit présente les avantages d’être associé à des conseils professionnels indépendants (pas de ceux donnés par les entrepreneurs), de couvrir également l’installation de système et d’offrir des primes en général plus importantes. Par contre, il exige le passage d’un auditeur et est un peu plus contraignant.

    Le régime de primes sans audit présente les avantages d’éviter l’audit et ses coûts, de permettre la réalisation de certains travaux par soi-même et d’être un peu moins contraignant. Par contre le fait qu’une série de travaux soient limités à une facture de maximum 6.000-€ peut clairement être un inconvénient. Sans compter qu’on se prive des précieux conseils que l’auditeur aurait prodigués.

    Les deux régimes de primes ne sont pas mutuellement exclusifs. Vous pouvez parfaitement réaliser des demandes de primes pour des travaux relevant des deux régimes. Néanmoins, elles sont bien entendu non cumulables.
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  • Catégorie de revenus de référence

    Les montants des primes accordées par la Région wallonne dépendent de la catégorie de revenus de référence du ménage. En fonction, de la catégorie le montant de base des primes peut être multiplié par 2, 3, 4 ou 6.

    La catégorie de revenus de référence est déterminée sur base des revenus figurant sur le dernier avertissement extrait de rôle soit ceux de l’année n-2 (avertissement extrait de rôle 2022 portant sur les revenus 2021 pour une demande de primes en 2023).

    En cas de copropriété (ou d’indivision), il faut tenir compte de l’ensemble des revenus des copropriétaires.

    Pour déterminer la catégorie de revenus de référence, un calculateur est proposé ici.
    Attention que celui-ci couvre la plupart des situations habituelles mais n’est pas exhaustif. Pour plus de précisions, il s’agit de se reporter aux indications figurant sur la page du site SPW Wallonie énergie ou de se faire aider par les employés du Guichet Énergie le plus proche.

     

  • Devis: Forfait ou quantité présumée

    Forfait :
    L’entrepreneur remet prix pour un travail global en ayant mesuré les quantités (m², m³, m courant, pièce, …). Le prix fixé sera normalement celui facturé en fin de chantier sans surcoût ni surprises.
    Attention néanmoins à certains points qui pourraient apparaître dans le devis ou dans les conditions de vente et qui ouvriraient la porte à des révisions de prix de la part de l’entrepreneur.

    Quantités présumées :
    L’entrepreneur calcule le prix des travaux sur base des quantités qu’il a évaluées ou celles mesurées par votre architecte ou par vous. Dans tous les cas, à la fin de l’intervention, un métré final est calculé : l’entrepreneur recalcule les quantités réellement exécutées et les multiplie par le prix unitaire prévu dans son devis. Les quantités réelles peuvent être inférieures ou supérieures à celles reprises dans le devis. Vérifiez qu’elles vous semblent bien correctes.

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