Vous souhaitez en savoir plus techniquement sur certains types de travaux, comprendre les normes de rénovation et leurs symboles ou réaliser certains petits travaux d’économie d’énergie vous-même ?
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Isolation portes extérieures
Qu’il s’agisse des portes extérieures de la partie résidentielle ou de celles du garage, on a tout intérêt à choisir un modèle isolé et présentant une bonne étanchéité à l’air.
En effet, les pertes thermiques à travers les portes peuvent être importantes et le surcoût d’un modèle isolé sera vite rentabilisé.
Pour le garage, ce sont les portes sectionnelles qui présentent les meilleures isolation et étanchéité à l’air.
Pour la partie résidentielle, si remplacer la porte n’est pas envisageable, placer une tenture côté intérieur ou un volet côté extérieur permet d’assurer une meilleure isolation et diminuer les courants d’air.
Surgélateur
Un surgélateur bien rempli est plus performant qu’un à moitié vide : il n’est pas utile de refroidir de l’espace inoccupé. Il est donc important de s’équiper d’un surgélateur de taille adéquate. Pour connaître la capacité utile, on compte environ 50 litres par personne en milieu urbain et 80 litres par personne en milieu rural.
Pour « combler » les vides dans le réfrigérateur, on peut y placer des vieux pains récupérés auprès d’un boulanger. En effet, ceux-ci créeront plus d’inertie thermique dans le surgélateur et en diminueront la consommation.
On placera le surgélateur dans une pièce peu ou pas chauffée et, si ce n’est pas possible, on évitera qu’il soit à proximité d’un appareil chauffant (radiateur, cuisinière, four, lave-vaisselle) ou encore dans un endroit ensoleillé, sinon il devra alors consommer plus pour maintenir une température intérieure suffisamment basse.
Il vaut mieux également placer l’appareil à quelques centimètres du mur afin que la chaleur générée à l’arrière (échangeur) puisse s’évacuer librement. Il est conseillé de dépoussiérer l’arrière du surgélateur régulièrement pour que l’air circule bien et que l’échangeur thermique fonctionne de manière optimale.
On laisse bien entendu refroidir les aliments chauds avant de les placer dans le surgélateur.
Une couche de 2 mm de givre génère une surconsommation de l’ordre de 10%. Il est donc indispensable de dégivrer son appareil très régulièrement ou d’opter pour un surgélateur équipé d’un système qui évite la formation de givre.
Le joint de la porte est un élément crucial. Si l’étanchéité n’est plus bien assurée, le surgélateur doit compenser l’arrivée d’air ‘chaud’ à l’intérieur et du givre se forme car l’air extérieur est plus humide. Il va donc forcément surconsommer. Pour la même raison, on réduira au maximum les temps d’ouverture de la porte.
Pour entretenir le joint, il suffit de le laver régulièrement. C’est l’occasion de le vérifier au moyen d’une feuille de papier: si elle est bien pincée par la porte, le joint est bon; si on peut la retirer facilement, le joint est à remplacer. Le joint est une pièce détachée courante qu’il est en général facile de démonter et remonter.
En cas de remplacement du surgélateur, le choix doit se porter de préférence sur un appareil appartenant à la meilleure classe énergétique, c’est-à-dire A : le plus efficace et le moins énergivore.
À capacité égale, on estime que les surgélateurs horizontaux (bahuts) consomment de l’ordre de 15% de moins que les surgélateurs verticaux (armoires).
Sèche-linge
Deux éléments permettent de sécher le linge efficacement : la chaleur et le mouvement d’air. Les sèche-linges vont allier ces 2 éléments en soufflant de l’air chaud et sec à travers les vêtements. Cet air va se charger en humidité qu’il faudra soit évacuer vers l’extérieur soit condenser dans un échangeur qui permet également de récupérer une partie de la chaleur.
Sécher le linge est très couteux en énergie, c’est pourquoi, dans la mesure du possible, il faut étendre le linge qui sèche facilement sur un séchoir à main (dans un local bien aéré pour éviter tout risque de moisissure) et, dès que le temps le permet, le mettre à sécher à l’extérieur.
Avant de mettre à sécher le linge, il est essentiel de bien l’essorer. En effet, moins les vêtements seront chargés en eau à la sortie de la machine à laver, plus ils sécheront vite (réduction de l’ordre de 30% entre un essorage à 800 t/min et à 1600 t/min). C’est autant d’énergie économisée.
Trop de linge réduit l’efficacité de séchage et augmente la consommation d’énergie, il faut donc éviter de surcharger le sèche-linge. Certaines études montre que sécher 2 fois 2.5 kg de linge consomme 10% de moins que de sécher les 5 kg en une fois.
Comme pour tout électroménager, le choix doit se porter sur les appareils les moins énergivores (A). Les sèche-linges à pompe à chaleur consomment 2 fois moins d’électricité que la technologie à condensation.
L’eau récoltée au niveau du condenseur peut être réutilisée pour la machine à laver en la versant dans le bac à lessive lorsque la machine se remplit d’eau. Par contre, il faut éviter de l’utiliser pour arroser les plantes car elle manque de minéraux ou pour la centrale à vapeur du fer à repasser car les fibres textiles qu’elle contient risquent de boucher le système de pompe.
Lave-linge
La plus grosse partie (80 à 95%) de la consommation électrique du lave-linge est utilisée pour chauffer l’eau. C’est pourquoi il est indispensable de bien trier le linge afin de pouvoir toujours le laver à la température la plus basse possible.
Certaines lessives sont efficaces à basse température. En lavant le linge normalement sale à 20°C au lieu de 40°C, de sérieuses économies d’énergie peuvent être réalisées !
Il est plus intéressant de faire fonctionner une machine pleine que deux remplies à moitié, il faut donc toujours utiliser la machine au maximum de sa capacité.
Le programme «E» (économique) limite la quantité d’eau à chauffer et travaille à une température plus basse, suffisante dans la plupart des cas. On l’utilisera donc dès que possible.
Le prélavage est rarement utile, on l’évitera tant que possible et on économisera ainsi de l’ordre de 15% d’eau.
Comme pour tout électroménager, en cas de remplacement, le choix doit se porter sur les appareils les moins énergivores (A).
Le lave-linge n’est probablement pas le système le plus performant de votre maison pour chauffer l’eau. Il peut donc être intéressant de l’alimenter directement en eau chaude à 30 °C produite par le système ECS (boiler, ballon de stockage couplé à la chaudière, système solaire thermique, …) et ce grâce à un mitigeur placé sur l’arrivée d’eau de la machine à laver.