Maison interactive

Au même titre que les meubles, les revêtements des sols, des murs et des plafonds sont sources de composés organiques volatiles. Ces COV peuvent être légèrement toxiques et/ou être des perturbateurs endocriniens reconnus. Et même si les habitudes d’aération ou la ventilation mécanique permettent d’en évacuer une partie, les habitants restent néanmoins exposés à leurs émanations.

Lorsqu’on envisage la décoration des pièces, il est donc bon de réfléchir aux types de revêtements et à la manière de les placer (coller, visser…).
Il existe actuellement une grande variété de revêtements écologiques : intissés à peindre fabriqués à base de papier ; peintures à base d’argile, de caséine, de chaux grasse, de silicates ; liège à coller ; colles et vernis à base d’eau ; huiles et cires pour parquets ; enduits à l’argile ou à la chaux ; enduits chaux-chanvre… Ces produits sont des alternative aux produits issus de la pétrochimie et sont aussi faciles à mettre en œuvre, résistants et variés. Et, à bien y regarder, ils ne sont pas toujours plus chers.
Ce type de produits contribue non seulement à avoir un air plus sain chez soi mais également à diminuer l’impact C02 et la dépendance aux énergies fossiles.

Les tentures ont un rôle à jouer tant en été qu’en hiver. En effet, l’hiver elles servent d’isolation complémentaire au niveau des fenêtres -et des portes aussi- et en été, elles font office de pare-soleil pour limiter les surchauffes.

En hiver, dès le matin, on ouvre les tentures côté soleil afin de bénéficier au maximum des apports solaires. Et, à la tombée de la nuit, on ferme les tentures en veillant à ce qu’elles soient le plus près possible des fenêtres -ou portes- et qu’elles ne recouvrent pas les radiateurs/convecteurs. Sinon, la chaleur part derrière les tentures, ce qui est totalement inefficace.
Les magasins spécialisés proposent souvent des tentures présentant un pouvoir isolant plus important qu’un tissu standard.

En été, les tentures fermées limitent les apports solaires qui contribuent à la surchauffe du logement. Pour être vraiment efficaces, elles ont tout intérêt à être doublées d’un tissu clair, blanc ou même réfléchissant. À nouveau, plus proches elles sont de la fenêtre, plus elles seront efficaces.
En alternative, les voilages, les stores vénitiens et les marquises permettent un bon compromis entre diminuer les apport solaires et conserver un éclairage naturel.

Il existe également des films thermiques à placer sur les vitrage pour renforcer leur pouvoir isolant et limiter les déperditions en hiver. Les fournisseur annoncent une diminution des pertes de 25 à 30% pour des simples vitrages. Attention, les pertes via le profilé et les éventuelles infiltrations ne sont pas affectées par la pose de ces films et, idéalement, ils doivent être remplacés chaque année pour garantir une efficacité optimale.
On trouve aussi sur le marché des films solaires qui filtrent les rayons du soleil et limitent ainsi les apports solaires. Ceci est avantageux pour lutter contre les surchauffes en été mais prive le logement des calories gratuites apportées par le soleil en hiver.

Bien entendu, la pose de volets et de protections solaires apporte les mêmes avantages et bien plus. D’un autre côté, l’investissement est également bien plus conséquent. Ce thème est abordé dans une autre balise.