Maison interactive

L’éclairage de son espace de travail est essentiel. Il doit être bien réalisé et bien pensé afin de garantir le confort nécessaire.

L’idéal reste bien entendu de profiter au maximum de l’éclairage naturel. En effet, non seulement il est gratuit mais il est également celui qui offre le meilleur confort visuel. On veillera donc à le maximiser en plaçant l’espace de travail à proximité de fenêtres non encombrées, en optant pour des couleurs claires (murs, plafond, tables) et, si on a recours à des lampes, en optant pour des abat-jour clairs et en veillant à nettoyer régulièrement l’ampoule et la lampe.

Lorsqu’il n’est pas (ou plus) possible de travailler confortablement à la lumière du jour, on aura recours à des spots directionnels qui permettront d’éclairer uniquement la surface utile sans générer trop de zones d’ombre inconfortables .

Il va de soi que pour ce type d’application, ce sont les ampoules-spots LED qui sont les plus appropriées. Reste à les choisir convenablement par rapport aux différents paramètres que sont la puissance lumineuse, la température désirée de la lumière et le cône d’éclairage.
Ces notions et paramètres sont discutés dans l’autre article sur l’éclairage, associé à la lampe du salon.

La température de confort est différente selon l’usage de la pièce. Il est donc important de pouvoir donner des consignes de température différentes pour les différents endroits de la maison.

Ceci est possible grâce aux thermostats directement associés aux appareils de chauffe ou aux vannes thermostatiques placées sur les radiateurs/convecteurs du chauffage central. Le principe de ces vannes est de maintenir le flux d’eau chaude jusqu’à ce que la température de consigne soit atteinte dans la pièce et d’ensuite le couper.
Recommandations pour les réglages pièce par pièce:

Les personnes actives peuvent certainement  diminuer de 1 ou 2 °C toutes ces consignes recommandées et ainsi économiser 7 à 10% sur leur note de chauffage.

Il est important que les vannes thermostatiques ne soient pas trop influencées par le corps de chauffe. Il est donc conseillé de les placer à l’air libre (pas dans un caisson ou derrière des tentures) et en position horizontale (éloignement du radiateur).

Un ordinateur portable consomme bien moins qu’un ordinateur tour. Ceci dit, qu’il soit portable ou non, un ordinateur consomme de l’électricité même en mode veille. Et même si -comme pour tout appareil électronique- la puissance consommée n’est pas très élevée, il n’en reste pas moins qu’on peut réaliser de belles économies et réduire l’empreinte carbone à ce niveau.
Lorsque l’ordinateur n’est pas utilisé, il a tout avantage à être totalement éteint : ça réduit sa consommation et prolonge sa durée de vie. Et lorsqu’on fait une pause, il est aussi intéressant de déclencher directement le mode veille plutôt que d’attendre qu’il se mette en route après un temps plus ou moins long.

L’ordinateur est en général relié à nombre de périphériques (imprimante, scanner, haut-parleurs) qui doivent aussi être éteints quand ils ne servent pas. Du coup, une bonne pratique est de brancher l’ensemble des machines sur une multiprise équipée d’un interrupteur pour pouvoir couper l’alimentation de tous les appareils d’un seul geste.

La conservation en mémoire des fichiers et des courriels, que ce soit en local (sur l’ordinateur) ou dans le cloud (serveurs des fournisseurs) consomme de l’énergie. Il est donc important de nettoyer tous ses espaces de stockage régulièrement.
La pollution numérique est bien plus conséquente qu’on ne le pense. Certaines études estiment qu’une pièce jointe à un courriel génère en fin de compte une consommation d’énergie de l’ordre de 100 Wh (autant qu’une lampe LED de 10 W durant 10 heures).